Manneken pis
Manneken-Pis, version saxophoniste (lavenir.net)
Manneken-Pis n’a jamais été aussi dinantais que ce mardi. À l’initiative de l’association internationale Sax.
Dans le cadre du bicentenaire de la naissance d’Adolphe Sax, l’association Internationale Adolphe Sax et la Ville de Dinant ont offert, ce mardi, un costume et un saxophone miniature à Manneken-Pis.
La délégation dinantaise, au sein de laquelle se trouvait une quinzaine de membres de la confrérie royale des Quarteniers de la flamiche dinantaise, a été reçue à l’hôtel de ville de Bruxelles par l’échevine de la Culture Karine Lalieux. Cette dernière a rappelé le lien particulier qui lie Dinant à Bruxelles par le biais d’Adolphe Sax, né à Dinant mais qui a passé la majeure partie de sa jeunesse à Bruxelles. Avant de mettre à l’honneur Françoise Perot, de l’Association Internationale Adolphe Sax, qui a confectionné les différentes pièces du costume: chemise blanche et lavallière, guêtres et pantalon ligné, gilet et redingote sur laquelle, par souci du détail, figurait la représentation de la Légion d’honneur reçue par Adolphe Sax. Ce costume est celui d’un bourgeois du milieu du 19e siècle, inspiré des différentes représentations photographiques du personnage. Il s’agit du 925e que reçoit Manneken Pis, le premier donné par la Ville de Dinant. Le saxophone miniature, d’une hauteur de 25cm, a été réalisé par l’entreprise «Vigo Universal» basée à Namur, spécialisée en impression 3D.
Richard Fournaux, en sa qualité de bourgmestre et de président de l’Association Internationale Adolphe Sax, a remercié ses hôtes.
Le président de l’Ordre des Amis de Manneken-Pis, avec humour, a raconté avoir dû rassurer le matin même Manneken-Pis qui avait peur du saxophone, l’assimilant à une grosse chenille recroquevillée.
Cette partie protocolaire a été ponctuée en musique par l’ensemble international de saxophonistes du Conservatoire royal de Bruxelles, composé de 25 instrumentistes, placé sous la direction d’Alain Crepin.
En musique, évidemment
En cortège et en musique, la confrérie des Quarteniers de la flamiche dinantaise, l’ensemble international de saxophonistes du Conservatoire de Bruxelles, l’Ordre des Amis de Manneken-Pis et les officiels ont rejoint le Manneken-Pis où, devant de nombreux touristes sensibilisés par la musique, a été découvert le costume.
À la chanson «Manneken-Pis», de Maurice Chevalier, entonnée par l’Ordre des Amis de Manneken-Pis, a succédé «Li ptite Gayole» interprétée par Les Quarteniers de la flamiche et la centaine de Dinantais présents.
Manneken-Pis a revêtu ce costume toute la journée de ce mardi, ainsi que le 6 novembre, date anniversaire de sa naissance. Entre-temps, le costume sera exposé au musée de la Ville de Bruxelles.
67° Roi de la Flamiche
Ils étaient vingt à se présenter au 67e tournoi du plus grand mangeur de flamiche. Une dame, seulement, parmi tous ces candidats masculins au titre de roi. (LAVENIR.NET)
La dame s’appelle Valérie Laforêt, elle habite Dave mais revendique le titre d’ancienne dinantaise. Elle a fait mieux que se défendre en avalant quatre morceaux de flamiche, un de plus que ce qu’elle mange habituellement, dira-t-elle. Chez les autres concurrents, le match s’est livré entre Laurent Gustin, de Morville, déjà roi plusieurs fois et qui annonça la couleur dès le début de la partie et Dominique Rouir, de Dinant, cuistot de son état. Sept morceaux et 4/5e pour le premier qui en a déjà mangé plus de neuf, et sept pour le second. Le troisième 0, Dominique Lechat, de Leffe, a englouti six morceaux de cette tarte onctueuse préparée comme celles de la disnée par le boulanger-pâtissier Defossez, de Gemechenne. Ce ne fut pas un grand tournoi, on en a vu d’autres plus rabelaisiens… Même la chorale des Joyeux Quarteniers n’a pas su entraîner les concurrents dans le combat des mandibules. Le public, lui, a mieux apprécié la prestation et celle du géant, Guinguet, qui dansait à côté du podium. Michel MOTTE
167° Chapitre
Neuf quarteniers d’honneur et treize promotions, tel est le bilan du 167e chapitre de la confrérie royale des quarteniers de la flamiche.(LAVENIR.NET)
L’odeur de la flamiche chatouillait encore bien les narines, ce week-end à Dinant. Le début du mois de septembre est celui du chapitre dit du tournoi de la confrérie royale des quarteniers de la flamiche dinantaise (CQFD) et celui du tournoi ou du plus grand mangeur de flamiche. Rappelons ce qu’est cette fameuse flamiche: en résumé, une tarte au fromage mais pas une tarte comme les autres. Les ingrédients de sa recette: 500 g de pâte de pain améliorée, 250 g de beurre, 500 g de boulette (de Romedenne, de préférence), 13 ou 15 œufs, poivre et sel. Rien que cela.
Flamiche et Savigny
La confrérie défend à la fois Dinant et sa flamiche qu’en théorie, on ne déguste que début septembre et le Vendredi Saint. Mais qu’en pratique, on déguste quand on veut, il suffit d’en commander chez le boulanger. Mais surtout aussi, lors des disnées d’après chapitre, quatre fois par an. Arrosée du meilleur vin de Savigny. Cette année, les 440 convives ont dégusté, avec les 126 flamiches, 258 flacons de Savigny aux Grands Liards 2009 de la maison Giboulot, une très bonne adresse. Au chapitre, les neuf nouveaux quarteniers d’honneur et les 13 nouveaux promus ont dégusté du Savigny 1988 de la Réserve de la Cousinerie de Bourgogne jumelée avec la confrérie dinantaise.
Je jure fidélité…
À l’hôtel de ville, en présence du Grand Bailli du Roy, le bourgmestre Richard Fournaux neuf nouveaux quarteniers ont donc juré fidélité à la flamiche et à Dinant, au cours du 167e chapitre, placé sous le signe de l’allégresse, que tenait la confrérie rouge et vert et que présidait le grand maître Jean-Claude Warnant. On y a aussi salué le retour avec plaisir de M. Navet père.
Parmi ces quarteniers, le professeur Christian Châtelain, chef du service hématologie aux cliniques universitaires de Mont-Godinne et épicurien à ses heures. Celui qui va remplacer le professeur Arsène Burny au sein du Télévie aime la flamiche, il l’a montré à plusieurs reprises et quand cette flamiche est servie pour le Télévie, c’est encore mieux. Avec lui sont entrés dans la grande famille des quarteniers, Pierre-Hugues Cambier, de Falaen, Philippe Lamour, de Dinant, Vincent Lehon, de Hour, qui s’est fait un peu chambrer par le grand rhétoriqueur, M. Navet, fils celui-ci. Deux moments comiques: quand le parrain a parlé de Ciney au clocher décapsulé (allusion à la bière de Ciney!) et qu’il a lancé: «quand on n’a pas ce qu’on aime, il faut aimer Skoda…» À cela, le grand échanson Godefroy Perot ajoutait: «conduire ou choisir, il faut boire»… Quant à Sébastien Mathot, menuisier et entrepreneur de pompes funèbres, de Celles, M. Perot disait: «ce qui est amusant dans la profession, c’est que les clients s’en vont toujours un ver à l’œil.» Intronisés aussi: Emmanuel Mattard, de Waulsort, Jean-Pierre Moiny, d’Anseremme, Gérald Vandewalle, de Godinne, un juriste et ancien conseiller Écolo à qui Richard Fournaux demanda «si les avocats Écolo sont moins chers», et Stephane Vidouse, de Villers-St-Ghislain. Michel MOTTE
Le 23 août 2014
Le roi et Dinant ont rendu un hommage à leurs 674 martyrs (lavenir.net)
Après une cérémonie religieuse à la Collégiale, il a assisté à l’inauguration du nouveau carillon.
L’instrument parachève la reconstruction de l’édifice entamée il y a près d’un siècle. «Ce carillon symbolise la reconstruction de la Ville 100 ans jour pour jour après sa destruction», a indiqué le président de la fabrique d’église de la Collégiale.
La cérémonie s’est clôturée en musique avec la Brabançonne et le premier morceau de musique jouer par le carillonneur.
S’en est suivi un cours bain de foule sous la pluie avant de rejoindre le monument érigé en hommage aux 674 victimes civiles. «Il n’y avait plus de monument rappelant les noms des victimes depuis les années 40, c’est désormais chose faite», a indiqué le bourgmestre de Dinant Richard Fournaux.
Le roi Philippe a clôturé cette seconde inauguration en déposant une gerbe de fleurs et a ensuite quitté Dinant.