Vladimir Cosma
Vladimir Cosma
En marge des festivités liées à l’inauguration de la Croisette de Dinant, son parrain, Vladimir Cosma, a été fait Citoyen d’honneur de la ville ce lundi 30 avril.
Au sortir d’une séance de dédicaces à l’Hôtel de Ville, c’est devant un parterre nourri de chasseurs d’autographes que le célèbre mélodiste franco-roumain a été honoré par la Confrérie Royale des Quarteniers de la Flamiche Dinantaise qui est mandatée par la Ville pour procéder à ce type de cérémonial.
Après le chapitre de printemps du 21 avril dernier, c’était la deuxième fois que notre nouveau Grand Maitre Chancelier, Henri Bourdon, officiait dans ses nouvelles fonctions. Il a rappelé les grandes dispositions statutaires qui régissent la Confrérie avant de passer la parole au Grand Rhétoriqueur qui a, une fois encore, distillé une harangue empreinte de révérence et d’humour.
Vladimir Cosma s’est prêté volontiers à l’épreuve du sang devant le Grand Echanson. Puis a aussitôt réclamé de la flamiche qu’il avait fort appréciée la veille et qui lui rappelait sans doute la placinta cu branza de sa jeunesse.
Il remercia l’assistance de tant d’égard n’hésitant pas à confesser que le port du gorgerin de la Royale CQFD lui faisait autant plaisir que l’obtention de la décoration royale « Nihil Sine Deo » reçue des mains du roi Michel 1er de Roumanie…
Marc NAVET
179° Chapitre
179° Chapitre (lavenir.net)
Le 179e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche a été un peu exceptionnel: il a commencé en vivant un moment historique. En effet, le Grand Maître Chancelier, Jean-Claude Warnant, cède officiellement sa charge à Henri Bourdon. Une passation de pouvoir qui s’est passée dans la bonne humeur.
Le nouveau Grand Maître a reçu les attributs de sa nouvelle charge, et les deux amis ont trinqué au Savigny avant de changer de place dans les rangs. Trois nouveaux dignitaires ont revêtu l'habit et pris place parmi les plus anciens, il s’agit de Luc Hamtiaux et Benoît Mahy, tous deux de Dinant, et Marc Rasschaert, de Purnode. Des quarteniers d’honneur pour ce chapitre: Nicolas Gruener et Christian Lootvoet, l'un étant le PDG de la société fromagère produisant le fromage de Leffe et le second, le président de l’ASBL Pays de Leffe. Admis aussi dans la grande famille des quarteniers d’honneur, Bernard Van Sandwijck d’anhée, et Xavier Wilputte, de Thynes.
Promotions
Neuf quarteniers d’honneur ont été promus. Le Père Benoit, abbé de Leffe, et Philippe Collin, Lambert Bernard, Guy Olivier et Roman Herregodts, au grade de Grand Officier, André Doneux et Bernard Neerinck, au grade de Commandeur et Guy Delos et Hervré Fautré, au grade de Commandeur major.
A retenir
Deux dates à retenir à propos de la confrérie des quarteniers: le 12 mai dans le cadre du 65e Anniversaire du jumelage Dinant-Dinan, un tournoi du plus grand mangeur de flamiche se déroulera,Place Saint-Nicolas; le tournoi traditionnel de septembre aura lieu, le dimanche 2 septembre, place Reine Astrid. (M. Motte)
Gilbert
Dinant a perdu un ardent défenseur (lavenir.net)
Vendredi se sont déroulées à Dinant, les funérailles de M. Gilbert Navet. Natif de Ciney, il était devenu Dinantais. Il était connu dans les deux villes, comme un ardent défenseur du petit commerce indépendant local. Il y avait géré deux importants commerces. Il s’était aussi rapidement montré le défenseur de la cité des Copères et de ses commerçants. Il avait été juge social et administrateur de l’Union des classes moyennes tant à Namur qu’à Bruxelles. A Dinant aussi, il avait été cofondateur du comité Sax commerce. M. GiIbert Navet était un homme affable et discret, très compétent professionnellement parlant. Un sage parfait, toujours calme dans ses propos. Il savait aussi ce qu'amitié voulait dire. C’est ainsi qu'on le présente au sein du Lion’s où il a gravi les échelons jusqu’à devenir Compagnon de Melvin Jones, un titre que pas mal de Lion’s envient. Titulaire de distinctions appartenant aux Ordres du Mérite, il était également Chambellan de la Confrérie des Quarteniers de la Flamiche. Une confrérie au sein de laquelle il brillait par son assiduité et où il se plaisait beaucoup. On se souvient des tournois du plus grand mangeur de flamiche qu'il animait jusqu’il y a quelques années, avec humour et tact avant de céder sa place à son fils Marc. Fidèle aux déplacements vers Dinan avec le comité de jumelage ou Savigny, avec La confrérie, il y avait aussi beaucoup d’amis. C’est un ardent défenseur de Dinant qui s’en est allé.
176° Chapitre
Lavenir.net: Michel MOTTE
Des jeunes mais aussi des moins jeunes candidats sont devenus compagnons d’honneur de la confrérie des quarteniers de la flamiche.
La confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise a tenu son 176e chapitre. Organisé en avril, il est, traditionnellement, appelé chapitre du printemps et est dédié à la jeunesse. Il était honoré de la présence des Veneurs de la Meuse. Les six nouveaux intronisés dans la confrérie ont dégusté la flamiche et le nectar de circonstance, en l’occurrence un Savigny-les-Beaune 1988 de la Cousinerie de Bourgogne, servi en magnum. Tous l’ont fort apprécié. L’un des six, chose peu courante, en a même redemandé un coup. Point de grossièreté dans cette demande, Pascal Deresteau, le nouvel organiste de la chorale des Quarteniers, a suivi l’Échanson qui lui demandait la définition d’un bon vin et lui soufflait la réponse: c’est quand on en prendrait bien un deuxième verre… Avant lui, Thomas Bouillon et Thomas Delatte, deux jeunes cadets, qui entourent les cortèges de la confrérie, en habits de soldats médiévaux, portant fanions sur lesquels figurent les noms de quartiers de Dinant, ont prêté serment. Ils entraient ainsi dans le premier stade du cycle de la confrérie.
Ce chapitre du printemps était du genre très calme. On ne peut pas dire que les parrains ont trop chambré leurs filleuls. Nous retiendrons, pour le fun, ce qu’a dit du foot américain à Axel Materne, le Grand Rhétoriqueur: «ce n’est pas un sport de contact mais de collision, il n’y a pas de vainqueurs mais des survivants…» Et l’Échanson ajoutait après la dégustation du Savigny: «chaque jour, des centaines de bouteilles prennent la poussière chez les cavistes. Faites un geste. Adoptez un vin. Maternez-le! » À Julien Sepulchre, son beau-fils, il lançait: «j’ai décidé de ne boire du vin que les jours en… au hasard… en i: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et aujourd’hui… i. À un autre nouveau compagnon d’honneur, Michel Stil, il disait: «les gens disent que boire du lait, ça rend fort. Bois cinq verres de lait et essaie de bouger un mur, bois cinq verres de bon vin… Le mur bouge tout seul.» Luc Detal, un vieux encore jeune, a été un peu plus chambré: l’ancien gendarme qu’il fut et le patriote qu’il est resté s’est vu rappeler quelques faits non héroïques mais comiques de sa vie et, en conclusion, avant de déguster le Savigny, il lui a été demandé d’aider «à sauver une bouteille de vin des 336 qui allaient être servies à la disnée» en même temps que 134 flamiches odorantes et dégoulinantes préparées par la boulangerie-pâtisserie Van den Driessche, de Falmignoul.
Des promotions
Le chapitre a été suivi de promotions. C’est ainsi que Bruno Dardenne, Jean-Philippe de la Croix (un magistrat à qui le grand bailli du Roi, Richard Fourneau, s’est plu à remettre l’insigne de sa promotion), André Degueldre, Benoît Delatte, Olivier Hanoul, Pascal Moreau et Alain Stelleman sont devenus Grands Officiers. Michel Beghuin, Georges Hyat et Olivier Sirjacques ont accédé à l’avant-dernier niveau de la confrérie, celui de Commandeur. Et Robert Randolet qui a estimé que le Savigny était meilleur qu’une Stella», André Rulkin, Albert Simon et José Villé sont devenus, récompense suprême, Commandeurs majors.