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Dinant fleurait bon la flamiche

Un week-end sous le signe de la flamiche (lavenir.net)

Dinant fleurait bon la flamiche, ce week-end. Et le Savigny!Le premier week-end de septembre leur est dédié.

La flamiche a été la vedette du week-end dinantais. Comme chaque année, début septembre. La fête a débuté, très tôt, dans une boulangerie-pâtisserie dinantaise où on peut déjà déguster cette délicieuse tarte à la boulette de Romedenne depuis début septembre. La confrérie royale des quarteniers de la flamiche qui fêtera bientôt ses soixante ans a mis à l’honneur la spécialité dinantaise, samedi en milieu d’après-midi, avec le chapitre dit du tournoi, 171e de la série, chapitre aussi, comme à l’habitude, des bons mots. Elle a accueilli, à l’hôtel de ville, où le bailli du roi, absent, avait été remplacé par Abel Tixhon, sept nouveaux quarteniers d’honneur. Autre remplacement, celui de Jean-Claude Warnant, le grand maître, par Jean-Marc Van Rossem, le maître du cellier. Parmi les nouveaux quarteniers, Dimitri Besohé (Onhaye), Jacques Broeckaert, (Zaventem), un ancien professeur de la 1ERSO, José Goblet (Dinant), un ancien instituteur de l’école primaire du collège de Bellevue, Laurent Lemineur (Houyet), le commissaire de la police de Haute Meuse, Benoît Sonveau qui semble apprécier le Savigny, Anthony Temmerman (Dréhance) et Alexandre Terwagne (Falmignoul). Chacun a prêté serment de fidélité à la flamiche. Le tout arrosé de sonneries des Veneurs de la Meuse, particulièrement en forme. Sans doute, comme au foot, l’arrivée du nouveau président Christian Bouttefeux y est-elle pour quelque chose. Oui, il a vraiment mis le feu, on a retrouvé les Veneurs d’autrefois…

Quelques bons mots

Comme à l’habitude, Godefroy Perot a su choisir les bons mots pour accueillir les nouveaux quarteniers. Ainsi à Laurent Lemineur a-t-il lancé: «Entre deux inondations, je parlais avec ton beau-père qui me disait qu’on pouvait faire des cubes de glace avec des restes de vin. Je n’ai pas compris. C’est quoi, des restes de vin?»

Promotions

Six anciens quarteniers ont été promus au cours du chapitre. Pascal Falaise, Denis Hardenne et Alain Macors au grade de grand officier, et Charles Belot, Christian Ferrier et Victor Floymont au grade de commandeur.

Disnée

Le ton était donné, la disnée qui allait se dérouler à la Balnéaire serait animée, d’abord par les Joyeux Quarteniers, ensuite par l’ambiance qu’allaient créer les flamiches et le Savigny. On allait déguster, au cours de la nuit, 147 flamiches et plus de 300 bouteilles de Savigny les Gravins 2009 de chez Giboulot. Rien que du bon.( M. MOTTE)

170e chapitre à Dinan

La Confrérie des Quarteniers a tenu chapitre à Dinan. Son 170e chapitre. (lavenir.net)

DinanRien que des Dinannais ou des voisins proches parmi les quarteniers d’honneur et les promus. Une belle chambrée de 19 personnes (dont sept retraités) que le grand maître Jean-Claude Warnant s’est déclaré honoré d’accueillir au sein de la confrérie royale. Parmi eux, le maire, M. Lechien. Leurs parrains étaient Jacques Hermant, Pierre Wienders, Noël Wilputte, Jean-Claude Warnant, Henri Bourdon, Marc Navet, Axel Tixhon et Godefroy Perot. Un grand échanson qui ne s’est pas encore gêné d’associer à la dégustation d’un magnum de Savigny 88 de la cousinerie de Bourgogne quelques aphorismes de derrière les fagots. Ainsi au maire, il osa: «Courez après le chien, jamais il ne vous mordra. Buvez avant la soif, jamais elle ne vous adviendra.» À un professeur des écoles (instituteur), il dit: «On a beau noyer sa raison dans le vin, on ne noie pas le sujet de ses peines.» À un nouveau commandeur major, il lança: «Un zoologiste a dit que le chameau pouvait rester quinze jours sans boire. Pauvre bête!» À un gendarme en retraite qui devenait grand officier: «Que les choses soient claires entre nous. Je n’ai jamais abusé d’alcool ou de vin. Ils ont toujours été consentants…»

Depuis 1953, Dinantais et Dinannais se rencontrent régulièrement.

Soixante-deux ans d’amitié, ça compte par-delà les frontières.Deux cent vingt qu’ils étaient, les Dinantais à se rendre en Bretagne, chez leurs jumeaux dinannais. Les bleu et blanc allaient à la rencontre des jaune et rouge. Non pour une rencontre de foot mais pour une rencontre d’amitié franco-belge. Le jumelage Dinan-Dinant est un extraordinaire exemple de cette amitié qui a hélas peu à peu disparu dans d’autres jumelages de la province.

Voilà 62 ans que dure ce jumelage historique et immuable. Parmi les Copères présents à la dernière rencontre de mai 2015, le bourgmestre Richard Fournaux, les échevins Margaux Pigneur et René Ladouce et les conseillers Marie-Christine Vermer et Axel Tixhon, la présidente du comité de jumelage Christiane Colin et sa fille, Isabelle Montulet, secrétaire du comité, la confrérie des quarteniers de la flamiche, la compagnie des Copères, dans leur nouvelle tenue bleu et blanc, le Trimarrant qui, soit dit en passant, a fait résonner le Bia Bouquet sur les bords de la Rance, les chorales Monferrand et Spivaïmo, emmenés par Marie-Claude Remy, fille d’Albert Remy, un des fondateurs du jumelage, une délégation de pompiers dinantais, etc.

Les géants étaient de la partie

D’autres invités et pas les moindres, les quatre géants dinantais, Guinguet et Cafonette (qui avait revêtu la nouvelle tenue des Copères), le cheval Bayard et Adolphe Sax étaient du voyage ainsi que les Mougneux d’coutches. Toute une équipée qu’ont appréciée les Dinannais. Pour Sax, c’était une première. Pour les accueillir, le premier des trois jours de liesse, on notait la présence des compagnies folkloriques déjà présentes à Dinant, il y a deux ans: le Poudouvre, les Hot-Footers, la Maisnie des remparts et la Gougane. Toutes compagnies ou sociétés folkloriques qui allaient composer le cortège officiel du troisième jour où «les géants, disait notre confrère Ouest France, ont enchanté Dinan.» La veille, il y avait eu un spectacle folklorique au théâtre des Jacobins où s’était faite la présentation des géants. (M. Motte)

Ordre des pêcheurs de crevettes

L’Ordre des pêcheurs de crevettes à cheval d’Oostduinkerke-Coxyde a rendu visite à Dinant. Simple visite de courtoisie ou visite avec un but bien concret?(LAVENIR.NET)

CrevettesIl semble bien que la seconde hypothèse soit la meilleure. Car des confrères quarteniers étaient aussi présents, en habit, non seulement pour servir une bonne flamiche, hélas refroidie par la longueur du discours mayoral totalement in het vlaams, mais aussi pour parler d’échanges éventuels. Il a été question dans ce long speech de l’importance de cette année 2014 qui va bientôt voir un nouveau concours international de saxophone s’ouvrir à Dinant mais aussi du centenaire de la guerre 14-18 et du bicentenaire de la naissance d’Adolphe Sax. Richard Fournaux, après avoir participé avec ses hôtes à un dépôt de gerbe au monument aux morts de l’hôtel de ville, a parlé d’un éventuel jumelage entre les deux confréries mais surtout de l’importance touristique des deux villes. En réponse, le président de l’Ordre, en français, a rejeté les querelles Wallons-Flamands et apprécié l’accueil de la ville de Dinant. Le seul pêcheur de crevettes à cheval qui accompagnait le groupe, a remis un cadeau à la ville, ce que le bourgmestre a aussi fait à l’adresse de ses visiteurs. (Michel Motte)

 

Chapitre en hommage à Sax

Le chapitre d’hiver de la confrérie royale des quarteniers de la flamiche a revêtu un éclat particulier. On y a honoré des amis de Dinant et deSax.(LAVENIR.NET)

AmbassadeurJaponS’il était un peu plus intime que les autres, le 168e  chapitre, dit d’hiver, de la confrérie royale de la flamiche a tout de même mis à l’honneur, à l’hôtel de ville, huit personnalités qui ont toutes comme point commun Adolphe Sax – ou le saxophone. Et pour bien les honorer, l’animation musicale était assurée par les Veneurs de la Meuse, eux aussi en nombre réduit, ainsi que par l’Ensemble Sax de l’académie de Dinant, dirigé alternativement par Marjolaine Verpoorten et Stephane Vandesande. Chaque nouveau quartenier d’honneur a eu l’agréable privilège d’être accueilli devant le Grand Conseil, au son d’un des saxophones composant la grande famille de ces instruments.

Du Japon à la Russie en passant par la France

Première personnalité adoubée au son du ban bourguignon distillé par un saxo sorpranino et par le Grand Maître Chancelier Jean-Claude Warnant: l’ambassadeur du Japon, Son Excellence Masafumi Ishii. Celui-ci avait tenu à assumer la promesse de son prédécesseur retourné au pays: faire venir à Dinant le Senzoku Gakuen college fanfare orkest de Kawasaki, une fanfare-orchestre japonaise composée de cinquante musiciens.

En réponse, le représentant de l’Empire du soleil levant s’est dit honoré de cet accueil. Il a apprécié le morceau de flamiche qu’on lui a servi et le Savigny les Grands Picotins 2012 dégusté aussi par les sept autres invités. Il s’est aussi montré très flatté de l’invitation à la disnée qui a suivi le chapitre où il s’est montré très à son aise.

Karine Lalieux, députée fédérale et échevine de la Culture de Bruxelles, à l’origine de l’accueil de la confrérie à Bruxelles où elle accompagnait les représentants de l’AIAS venus remettre un costume d’Adolphe Sax à Manneken-Pis, a été accueillie par un saxo soprano, le confrère Axel Tixhon lui réservant une bafouille poétique très agréable. «Donnons du bon vin à nos hommes politiques pour qu’ils nous fassent de bonnes lois», lui suggéra l’Echanson, Godefroy Perot. Le maire de Savigny-les-Beaune, Sylvain Jacob, a été associé à la fête, au son d’un sax alto, tandis que la professeure de saxophone à la Luca School of Arts de Leuven Nadine Bal l’était au son d’un sax ténor, Axel Tixhon rendant une nouvelle fois les honneurs à la dame. Notons que l’Echanson lui suggérait de réfléchir à la constatation suivante un peu osée: «Les statistiques nous disent que 17% des accidents sont provoqués par des gens ivres. Il suffirait donc d’empêcher les gens sobres de conduire pour augmenter la sécurité routière de 400%

Accueilli par un sax baryton, Géry Dumoulin, le Conservateur du Musée des instruments de musique (MIM) a été pris en charge avec humour par Marc Navet, avant que Godefroy Perot constate «qu’il était aussi dangereux de faire du… MIM en conduisant!» (Michel Motte)