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Chapitre 196

Un Chapitre de la Flamiche qu'on oubliera pas (L'Avenir)

Un nouveau cadet, huit nouveaux quarteniers et six promus: le programme du 196e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise était chargé.

196La confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise (CQFD) a vécu son 196e chapitre. Un nouveau jeune cadet, sorte de gendarme de la confrérie, a été intronisé: Colin Lomartire, 16 ans. Son papa appartient aussi à la confrérie. Huit nouveaux quarteniers venus de Burdinne, Dréhance, Schaerbeek, Rhode-st-Genèse, Falmignoul, Bouge, Ciney et Purnode sont venus agrandir la confrérie. L'échanson Godefroid Perot leur a confié un mot de sympathie avant de s’adresser au nouveau cadet de la confrérie. "N'oublie jamais, mon ami, les préceptes de ton papa. Dans le vin, il y a de la sagesse. Dans la bière, la liberté. Dans l'eau, il y a des bactéries."

Au nouveau quartenier de 38 ans, Arnaud Brouwez, l'échanson lui a également adressé quelques phrases: "Le monde ne connaît pas que des gens heureux et l'acte physique consistant à déboucher une bouteille de vin a apporté davantage de bonheur à l'humanité que tous les gouvernements de la planète." Au Cinacien, Jean-Pol Rolus, de Ciney, le rhétoriqueur bien connu, Marc Navet, a rappelé les qualités musicales tandis que l'échanson y allait encore d'une bonne pensée: "Je me regarde dans le miroir dit-il au nouveau quartenier de 79 ans. Je me trouve jeune quartenier, sympathique et en forme! Comme si j'avais vingt ans! Demain, je rachète la même bouteille de vin."

Une joyeuse disnée

Les 240 bouteilles de Peuillets de Savigny ont eu du succès, à la disnée qui a suivi le chapitre, de même que la flamiche servie au nombre de 150, histoire de clôturer en grande pompe ce nouveau chapitre. N'oublions pas les deux groupes qui ont mené la fête: les Veneurs de la Meuse et la chorale de la confrérie qui a encore réussi à faire sauter les mouchoirs par-dessus les têtes.(Michel Motte)

Chapitre 193

La Confrérie des Quarteniers de la Flamiche a accueilli de nouveaux membres et a promu des fidèles (L'Avenir)

CQFD193Le 193e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise ou chapitre du printemps s’est tenu à l’hôtel de ville de Dinant. Ce fut un chapitre en quatre parties, animé par les Veneurs de la Meuse.

La première partie vit l’entrée dans la confrérie de trois amateurs de la flamiche, de quoi élargir ses rangs. Ils ont été reçus par le Grand Maître-Chancelier, Henri Bourdon. Ce sont Denis Husson, de Malonne, un ancien cadet de la confrérie; Quentin Jouan, un avocat d’Anseremme et Julien Sepulchre, un entrepreneur de Heer, qui avait déjà le titre de Grand Officier. Chacun a prêté le serment de fidélité à la confrérie et, comme les autres quarteniers, a dégusté de la flamiche et du Savigny 1988, de la Cousinerie de Bourgogne.

La seconde partie du chapitre a vu l’entrée d’un cadet dans la confrérie. Âgé de 16 ans, Valentin Demelenne, un étudiant de Dinant, a aussi prêté le serment de fidèlité. Il a reçu le gorgerin des mains du bailli du Roi, le bourgmestre Thierry Bodlet, et il a été accueilli par le Grand Maître. En lui servant le verre de Savigny, le Grand Échanson lui a lancé cet aphorisme: "Je sais que là où tu habites, tu ne crains rien. Mais n’oublie jamais: quand l’eau monte, c’est la crue. Quand le vin descend, c’est la cuite".

La troisième partie du chapitre était l’accueil des nouveaux quarteniers. Ils étaient huit et chacun a été reçu avec fantaisie par des membres du Grand conseil. Il s’agit de Yannick Boulanger, un jeune entrepreneur de Heer; Adrien Brasseur un professeur d’éducation physique, d’Anseremme; Florian Capouet, un retraité d’Yvoir; Jacques Cattin, un vigneron alsacien; Michel Rossi Mori, d’Hastière; un animateur de la Maison de la Pataphonie, Michel Delvaux; François Matthieu, un gérant de société et un kiné d’Evrehailles, Stephane Munten.

Et la quatrième partie a fait état de promotions. On a ainsi félicité trois Grands Officiers: Benjamin Briot, de Wépion, Carl Defoy, de Courrière et Dimitri Preud’homme, de Dinant. Lean-Marier Marion, de Sorinnes, a reçu le grade de Commandeur major.

Comme à l’habitude, une disnée à la flamiche et au vin de Bourgogne a prolongé ce chapitre dans une salle bien remplie.

Le 193e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise ou chapitre du printemps s’est tenu à l’hôtel de ville de Dinant. Ce fut un chapitre en quatre parties, animé par les Veneurs de la Meuse.

La première partie vit l’entrée dans la confrérie de trois amateurs de la flamiche, de quoi élargir ses rangs. Ils ont été reçus par le Grand Maître-Chancelier, Henri Bourdon. Ce sont Denis Husson, de Malonne, un ancien cadet de la confrérie; Quentin Jouan, un avocat d’Anseremme et Julien Sepulchre, un entrepreneur de Heer, qui avait déjà le titre de Grand Officier. Chacun a prêté le serment de fidélité à la confrérie et, comme les autres quarteniers, a dégusté de la flamiche et du Savigny 1988, de la Cousinerie de Bourgogne.

La seconde partie du chapitre a vu l’entrée d’un cadet dans la confrérie. Âgé de 16 ans, Valentin Demelenne, un étudiant de Dinant, a aussi prêté le serment de fidèlité. Il a reçu le gorgerin des mains du bailli du Roi, le bourgmestre Thierry Bodlet, et il a été accueilli par le Grand Maître. En lui servant le verre de Savigny, le Grand Échanson lui a lancé cet aphorisme: "Je sais que là où tu habites, tu ne crains rien. Mais n’oublie jamais: quand l’eau monte, c’est la crue. Quand le vin descend, c’est la cuite".

La troisième partie du chapitre était l’accueil des nouveaux quarteniers. Ils étaient huit et chacun a été reçu avec fantaisie par des membres du Grand conseil. Il s’agit de Yannick Boulanger, un jeune entrepreneur de Heer; Adrien Brasseur un professeur d’éducation physique, d’Anseremme; Florian Capouet, un retraité d’Yvoir; Jacques Cattin, un vigneron alsacien; Michel Rossi Mori, d’Hastière; un animateur de la Maison de la Pataphonie, Michel Delvaux; François Matthieu, un gérant de société et un kiné d’Evrehailles, Stephane Munten.

Et la quatrième partie a fait état de promotions. On a ainsi félicité trois Grands Officiers: Benjamin Briot, de Wépion, Carl Defoy, de Courrière et Dimitri Preud’homme, de Dinant. Lean-Marier Marion, de Sorinnes, a reçu le grade de Commandeur major.

Comme à l’habitude, une disnée à la flamiche et au vin de Bourgogne a prolongé ce chapitre dans une salle bien remplie.

Le 193e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise ou chapitre du printemps s’est tenu à l’hôtel de ville de Dinant. Ce fut un chapitre en quatre parties, animé par les Veneurs de la Meuse.

La première partie vit l’entrée dans la confrérie de trois amateurs de la flamiche, de quoi élargir ses rangs. Ils ont été reçus par le Grand Maître-Chancelier, Henri Bourdon. Ce sont Denis Husson, de Malonne, un ancien cadet de la confrérie; Quentin Jouan, un avocat d’Anseremme et Julien Sepulchre, un entrepreneur de Heer, qui avait déjà le titre de Grand Officier. Chacun a prêté le serment de fidélité à la confrérie et, comme les autres quarteniers, a dégusté de la flamiche et du Savigny 1988, de la Cousinerie de Bourgogne.

La seconde partie du chapitre a vu l’entrée d’un cadet dans la confrérie. Âgé de 16 ans, Valentin Demelenne, un étudiant de Dinant, a aussi prêté le serment de fidèlité. Il a reçu le gorgerin des mains du bailli du Roi, le bourgmestre Thierry Bodlet, et il a été accueilli par le Grand Maître. En lui servant le verre de Savigny, le Grand Échanson lui a lancé cet aphorisme: "Je sais que là où tu habites, tu ne crains rien. Mais n’oublie jamais: quand l’eau monte, c’est la crue. Quand le vin descend, c’est la cuite".

La troisième partie du chapitre était l’accueil des nouveaux quarteniers. Ils étaient huit et chacun a été reçu avec fantaisie par des membres du Grand conseil. Il s’agit de Yannick Boulanger, un jeune entrepreneur de Heer; Adrien Brasseur un professeur d’éducation physique, d’Anseremme; Florian Capouet, un retraité d’Yvoir; Jacques Cattin, un vigneron alsacien; Michel Rossi Mori, d’Hastière; un animateur de la Maison de la Pataphonie, Michel Delvaux; François Matthieu, un gérant de société et un kiné d’Evrehailles, Stephane Munten.

Et la quatrième partie a fait état de promotions. On a ainsi félicité trois Grands Officiers: Benjamin Briot, de Wépion, Carl Defoy, de Courrière et Dimitri Preud’homme, de Dinant. Lean-Marier Marion, de Sorinnes, a reçu le grade de Commandeur major.

Comme à l’habitude, une disnée à la flamiche et au vin de Bourgogne a prolongé ce chapitre dans une salle bien remplie. (M. Motte)

188° Chapitre (2)

Onze nouveaux Quarteniers intronisés et quelques promus (L'Avenir, Michel Motte)188

C’est avec un trio de frères qu’a débuté, samedi en fin d’après-midi, à l’hôtel de ville de Dinant, le 188e chapitre de la confrérie des Quarteniers de la flamiche dinantaise. Il s’agissait des trois fils du Dr. Christian Pacco et de son épouse Emmanuelle, trop tôt décédée. Adrien a 28 ans, François 39 et Louis-Hubert 40. Ils sont respectivement agent immobilier, étudiant et avocat. En bons Copères, les trois Sorinnois ont prêté le traditionnel serment de fidélité à la ville… et à la flamiche.

Ce qu’a aussi fait l’artiste lyrique de renommée internationale et Dinantais d’origine Paul Gérimont. Avec sa voix de basse, il n’a pas eu besoin de micro pour prêter serment! Autres nouveaux quarteniers: le Rochefortois Daniel François et le Dinantais Frédéric Giaux, ainsi que Christophe Leduc, Français d’origine et professeur d’université, aujourd’hui conservateur-archiviste à l’Abbaye de Leffe. Deux autres Français, de Beaune, ceux-là, Philippe Kundrat, chef d’entreprise, et Pierre Mathieu, agent d’assurances, Davir Rivir, membre de l’équipe de direction de la RTBF, ont apprécié aux aussi le Grand Picotin 2015 de la Maison Stephen, à Savigny.

Trois nouveaux promus ont réitéré leur serment de confiance à la confrérie. Deux citoyens français devenus Grand Officier, Jean-Marc Grappin et Dominique Jeanpetit, et le Dinantais Jean-Jacques Biettlot. Le Grand Maître lui a remis le grade le plus haut, celui de Commandeur Major.

Des bons mots que le Grand Echanson adresse à chaque nouveau quartenier, on retiendra celui-ci: "Honnêtement, je dois reconnaître que ni le vin ni l’alcool ne nous aident à résoudre nos problèmes. Ceci dit: le lait, l’eau ou le coca non plus…"

188° Chapitre

DINANT

La "Disnée", le rendez-vous select du folklore dinantais (L'Avenir, Aurélie Moreau)

Scapin

L’accès à la soirée est strict: on n’entre pas si on n’est pas convié par un Quartenier (chacun peut inviter deux personnes). Au niveau vestimentaire, la tenue de Ville est exigée. "On aime garder un certain standing, confie Guy Demelenne, Grand Sénéchal de la confrérie. On demande au minimum la cravate. C’est guindé sans vraiment l’être. À la fin, tout le monde fait tourner les serviettes… " Philippe Scaillet, le Grand Argentier, glisse, amusé: "Pour ceux qui n’ont pas de cravate, on en a des moches à l’entrée."

En tout, 500 convives sont acceptés. "On doit souvent refuser du monde ", poursuit celui que l’on surnomme amicalement l’oncle Picsou.

À l’entrée de la salle balnéaire (on y accède via le Casino), l’accueil est chaleureux. Le Grand Maître, Henri Bourdon, prend soin de saluer un à un les invités. Une fois à l’intérieur, on croise des personnes de tout bord, de tout âge. Certains portent le gorgerin (collier qui permet de distinguer les Quarteniers des autres). Dans l’assemblée, de nombreux édiles sont là. Et pas que des Dinantais. Car la Disnée, qui se tient trois fois par an, on le comprend vite, c’est "the place to be".

Durant deux ans, le rendez-vous du folklore dinantais a été suspendu, Covid oblige. "On avait peur avec la crise, mais les gens reviennent", souffle Philippe Scaillet.

Ce rendez-vous, en fait, certains ne le rateraient pour rien au monde. "Les premiers qui paient sont les premiers inscrits, poursuit-il. Mais le problème, c’est que certains paient leur inscription à l’avance, avant même qu’on lance les invitations, pour être sûrs d’être invités. En tant que trésorier, je les rembourse pour que tout le monde soit sur le même pied ". Cette fois, suite à des désistements, on n’a finalement dû refuser personne.

"Pire qu’un mariage…"

Samedi, il est 20 h lorsque la "Disnée" s’ouvre officiellement, au son des cors de chasse des Veneurs de la Meuse. Le premier service de flamiche démarre en grande pompe. On fait honneur à la tarte traditionnelle.

À table, le placement des 500 convives a été étudié. Rien n’est laissé au hasard. "On doit tenir compte des desiderata des uns et des autres. C’est pire qu’un mariage! On ne sait pas le nombre d’heures qu’on passe pour tout préparer…", lâche le Grand Maître Henri Bourdon.

La logistique de ce chapitre d’hiver est impressionnante. Près de 500 bouteilles de vin (blanc et surtout rouge) sont sorties de cave. "On prévoit large", souffle Jean-Marc Van Rossem, le Maître Sellier. Le vin provient de Savigny-lès-Beaune, avec qui la confrérie échange depuis 50 ans. Treize voisins français d’ailleurs sont là. "La Bourgogne aime Dinant", lâche Guillaume Camus, dont le vin blanc, fruit de ses vignes, est servi durant le repas.

Le service de la flamiche est assuré par les membres du Grand Conseil eux-mêmes. Quelques étudiants donnent aussi un coup de main. "On sert le vin, on débarrasse, confie Noé Beaujot. Souvent, les étudiants, ce sont des enfants des membres de la confrérie. Je suis un des seuls à ne pas être dans le cas", sourit-il. Sur les tables, les 35 poivriers posés ont fait l’objet d’un contrôle minutieux, assuré par Jacky Perpète, le Grand Intendant.

Entre les services de flamiche (trois en tout), la chorale des Joyeux Quarteniers anime. C’est rythmé, c’est guinguette, c’est plein d’humour. À table, les convives se tiennent par les bras, se balancent de gauche à droite. On reprend en chœur le ban bourguignon, on s’agite sur un air d’Oberbayern. Et puis on fait tourner les serviettes. À 500, lorsque tout le monde s’y met, c’est quelque chose…

À la Disnée, on mange et on chante flamiche. Après le repas, qui se termine par le Chant des Wallons et le Bia bouquet, place à la "sauterie", à la soirée dansante. Avant le rangement et le débriefing du lendemain. "C’est à chaque fois encore un grand moment de folklore", termine le Grand Maître.