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177° Chapitre

Sept nouveaux quarteniers de la flamiche (lavenir.net)

 177 chapitre

Sept nouveaux quarteniers et vingt-et-un nouveaux promus: le bilan du chapitre du tournoi de la flamiche, dans l’histoire de la confrérie.

Le Grand Bailli du roi a été victime de son retard, à l’occasion du 177e chapitre dit chapitre du tournoi (du lendemain) de la confrérie royale dinantaise des quarteniers de la flamiche. À l’heure du début de la cérémonie, son siège était vide. Richard Fournaux a donc été remplacé au pied levé par son confrère (en confrérie s’entend bien) par M. Axel Tixhon nommé substitut… Le remplacement n’a pas été de longue durée… Préfiguration des élections prochaines? M. Tixhon, pour rappel, est conseiller communal cdH et prochaine tête d’une liste électorale. Et donc rival potentiel de Fournaux pour le mayorat. En fin de chapitre, les confrères ont rappelé à plus haute voix que d’habitude et ensemble qu’ils étaient d’abord Copères. Le non-événement de ce début de ce chapitre le prouvait bien, il s’agissait bien là d’une nouvelle copérerie.

On se lève pour la flamiche

Une publicité bien connue pour une marque de produits laitiers le serine: il faut se lever pour….On se lève aussi, à Dinant, pour la flamiche. Oui, mais à condition qu’elle soit bonne. Et ce n’est pas toujours le cas. Celle qui a été servie au chapitre et à la disnée, confectionnée dans une boulangerie de Falmignoul, à raison de 150 flamiches pour 511 convives, était bien comme on l’aime.

Elle n’était pas partout ainsi, ce week-end… Il serait temps que ce produit local tant apprécié retrouve ses lettres de noblesse. Un effort est à faire au niveau de la boulette qui la compose, notamment. Le Savigny (un vin de bourgogne) est resté fidèle à lui-même et était même délicieux, de l’avis des futurs quarteniers qui en ont dégusté, issu d’un magnum… 1988 de la Confrérie de Savigny. Même sentiment du côté des convives de la disnée à qui on a servi du Savigny-les-Beaune 2011, les Peuillets, de chez Jean-Michel Giboulot. 320 flacons, au total!

Ils ont juré fidélité

Au cours du chapitre, sept personnes présentées par des confrères ont juré fidélité à Dinant et à la confrérie. Ce fut le cas pour M. François Collard, un militaire de Sorinnes et Raphael Jacqmard, de Dinant, à qui le Grand Echanson a conseillé «quand ses amis lui manquent de faire comme pour les échalotes, les faire revenir avec un verre de bon vin». À M. Jérôme Pâque, un ancien anseremmois, traducteur, émigré à Bruxelles, Godefroy Perot a rappelé que «si, à minuit, il perd une chaussure, c’est qu’il a trop bu…» Pour sa part, son parrain, Axel Tixhon a considéré qu’il était resté Anseremmois, où il aime revenir: «tu es un vrai Copère, habitué des trous et des cratères,» lui a-t-il confié. M. Pâque n’en est pas resté là, il a dû chanter le serment plutôt que de le dire. André Petit, un Dinantais devenu Anhétois a reçu un message mystérieux du Grand bailli du roi: «tu n’es pas un exilé, bientôt, tu deviendras Dinantais.» Une fusion des deux communes en vue? Augustin Rouard, de Houyet a apprécié le Savigny. Godefroy Perot lui a rappelé que «c’est devant une dégoulinante flamiche et un verre de divin Savigny qu’on reconnaît un quartenier.» M. Basile Servaes, de Bioul, qui semblait aussi l' apprécier s’est entendu dire du Grand Echanson: «quand je pense que Jésus pouvait changer l’eau en vin et que des idiots l’ont crucifié…» Le Grand Bailli a susurré à l’oreille de ce membre de l’Aide à la jeunesse: «j’aurais besoin de toi, après le conseil communal…»

Yvan Tasiaux, un Dinantais bien connu, membre de pas mal de comités, ancien conseiller communal, a été congratulé par Richard Fournaux qui a excusé la confrérie de seulement l’introniser: «Le plaisir du vin n’a pas de frontière, il peut être de la Côte de Nuits ou de la Côte de Beaune, c’est toujours un bonheur», lui a rappelé le Grand Echanson. (Michel MOTTE)

172°Chapitre

Bons mots pour le 172°Chapitre (lavenir.net)

Les confréries, c’est un bouquet de bonne humeur et d’amitié. Celle de la flamiche ne fait pas tache. Au contraire. Le 172e chapitre l’a prouvé.

Les parrains étaient en forme, samedi, à l’hôtel de ville de Dinant, pour le chapitre d’hiver, 172e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche. Divinement illustré musicalement par les Veneurs de la Meuse.

S’ils n’ont pas, comme à l’habitude, évité de chambrer leurs filleuls, les parrains les ont abreuvés de rappels d’actions du temps passé, très ancien ou récent. La palme revient encore une fois au Grand Rhétoriqueur, Marc Navet. Pauvres confrères qui l’ont suivi. Comment susciter autant de détails humoristiques, jouer autant avec les bons mots et faire pleurer de rire, même le filleul. Jean-Philippe Declerc, un concessionnaire automobile bien connu à Dinant et Namur, n’en revenait pas. «Mais où donc mon parrain d’un après-midi est-il allé chercher tout cela?» S’il y a des parrains qui doivent chercher longtemps des renseignements, Marc Navet, lui, a puisé dans la gamme des modèles de la marque en quatre lettres bien connue et il en a fait un plat de maître. Quelques extraits: «Il prend sa brosse à dent (Adam) et à la mer y va (Meriva)». Le lecteur aura deviné, le concessionnaire en question vend des Opel. « Il lui offre une menthe à l’eau. Lui prend un moka… Deux enfants, c’est loin d’être un record. Ou encore : la cadette, elle est…»

Les goûts et préférences de M. Declerc? Homme politique: Carter. Plat préféré cabri au lait. Poisson qu’il apprécie : turbot. Le nouveau compagnon d’honneur, selon M. Navet, n’a pas bénéficié de… piston pour devenir quartenier. Le discours fini M. Navet y alla de ce refrain : «S’il y a tant d’accidents sur les routes, c’est parce que nous avons des voitures de demain, conduites par des hommes d’aujourd’hui sur des routes d’hier».

Un policier qui voulait devenir pape

Difficile après cela de présenter le commissaire divisionnaire Jean-Louis Galetta, de Mettet. Il a fallu la maîtrise d’Henri Bourdon pour rester calme. Il le présenta, néanmoins comme le sosie d’Hercule Poirot, avec l’une des plus belles moustaches policières de la province (après quand même Pierre Denis de la police de Haute-Meuse). Mais ce qu’on ne savait pas, c’est qu’enfant, M. Galetta voulait devenir pape. Rien que cela. Il est devenu divisionnaire, cet amateur de Bourgogne, de Ladoix, en particulier. En lui remettant le gorgerin, Richard Fournaux se plut à remarquer qu’il y avait longtemps qu’il n’avait plus donné l’accolade à un policier…

Troisième futur quartenier à être mis sur la sellette, un vigneron de Bourgogne, des Hautes-Côtes de Beaune, d’Orches, le pays du rosé de Bourgogne: François Rocault. Un prince sarment, dira encore Marc Navet qui avait choisi la poésie pour présenter ce vigneron, homme de théâtre à ses heures et qui a marqué de son empreinte une porte de la préfecture de Dijon, au cours d’une manifestation.

Axel Tixhon ne ménagea pas non plus un Français des Ardennes, Guy Castoldi, de Ham-sur-Meuse. Tandis que Godefroy Perot ménagea son filleul, le Dr. Abdi Roudbar, un vrai gentleman, digne descendant d’un empereur perse. Quant à Pierre Wienders, il fut sage envers Jean-François Stegen, de Bouvignes. (Michel MOTTE).

Sept nouveaux quarteniers, des promus

Sept nouveaux quarteniers, des promus

gauloiseSamedi était placé sous le signe de la flamiche (lavenir.net)

. La confrérie dinantaise tenait son chapitre de printemps. Le 169e de la série.

Quatorze quarteniers d’honneur pour déguster flamiche et apprécier le Savigny qui l’accompagnait, samedi après-midi, à l’hôtel de ville de Dinant, à l’occasion du 169e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise. Et, pour une fois, il a fallu attendre les dernières minutes pour lui donner un peu de vie… politique (lire par ailleurs). Jusqu’à la promotion touchant de nouveaux Commandeurs, les choses s’étaient déroulées comme à l’habitude: les parrains accueillant leur filleul sous un discours de bons mots et d’anecdotes.

Avant d’accueillir des quarteniers d’honneur, la confrérie a accueilli un cadet. Son prénom: Germain, son nom, bien connu à Dinant: Tixhon. Le fils d’Axel, prof, conseiller communal et Quartenier. Un bon élément, il aime le Savigny.

Parmi les nouveaux quarteniers d’honneur, deux enseignants: Benjamin Briot et Olivier Callens. Le premier habite Wépion, le second, Dinant. Ils sont tous deux professeurs de langues. Jean-Joseph Defossez, lui, habite Celles, il aime le BBB, ce n’est pas une tare mais il apprécie aussi flamiche et bon vin de Bourgogne. Francis Deraedt, bien qu’il soit spécialiste de la bière, celle que produit la brasserie du Bocq qu’il dirige, ne faisait pas tache. Quant à Georges Gilles, un agent de maintenance de Foy-Notre-Dame, Stéphane Sensée lui a glissé qu’il pensait bien… qu’il bricole. Pour boire le Savigny, il n’a pas bricolé, il a bu d’un coup en appréciant le breuvage.

Dernier à être pis sur le gril, un jeune viticulteur de Savigny: Vincent Guillemot, un nom bien porté en Côtes de Beaune. Le Grand Echanson, Godefroy Perot l’attendait au tournant. Il lui a fait déguster à l’aveugle le vin qu’il lui servait. Après réflexion, le Savignien de 28 ans, n’a pas hésité: c’est un Savigny Serpentières 2007.

De quelle maison? Guillemot, bien sûr. Bravo. (M. Motte)