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Roi de la Flamiche 2019

Tournoi de la Flamiche 2019 (Lavenir.net)

Roi2019Trop d’événements en même temps, dimanche dernier? Des événements disséminés aux quatre coins de la ville et des alentours? Des dates qui ne respectaient pas la tradition? Autant de questions que se sont posées les responsables de la confrérie des quarteniers de la flamiche. Habituellement, braderie, chapitre et tournoi se chevauchaient en un même endroit, ou en tout cas pas très loin l’un de l’autre, et ils profitaient à peu près du même public. Ce 1er septembre, on ne peut pas dire que la flamiche a embaumé la ville. De même, le concours du plus grand mangeur de flamiche n’a pas attiré grand monde. Habituellement, les participants sont une vingtaine à s’opposer. Cette fois, ils n’étaient que dix. Il y avait un peu de public pour suivre le traditionnel combat gargantuesque mais pas autant que d’habitude. Bref, dimanche noir pour les quarteniers. Ils ont, néanmoins, fait contre mauvaise fortune bon cœur. Et la chorale s’en est donnée à cœur joie. Les véritables vainqueurs étaient les membres du public qui n’en ont pas perdu une miette jusqu’au bout. Ils ont pu déguster plus de flamiche de chez Defossez que d’habitude. Aux frais de la confrérie.

Rémi Ier

Parmi les dix candidats au titre de plus grand mangeur de flamiche, il y en avait un qui s’était classé 2e, il y a deux ans. Rémi Rasschaert, 19 ans, de Purnode, étudiant en 2e BAC à Ciney, s’est envolé, dès le début du tournoi, vers la victoire. Sous l’œil de son papa, membre de la confrérie de la flamiche. Il n’a dégusté que 5 morceaux et… 1/10. Arrosé d’un Passetoutgrain 2017. C’est loin, en effet, des résultats des Gustin et consorts à une certaine époque. Mais il faut quand même le faire quand on sait que deux morceaux de flamiche suffisent à beaucoup. Surtout quand on a, comme Rémi Ier, dîné à 15 h, soit une heure et demie avant le début du tournoi. Cela valait bien la couronne que lui a déposée sur le crâne le Grand Maître Henri Bourdon et les félicitations du bourgmestre, Axel Tixhon, Grand Bailli du Roi. (M. Motte)

175e Chapitre

Chapitre d'hiver, le 175e et disnée ont rassemblé bon nombre d'amis de la confrérie des quarteniers de la flamiche dinantaise. Michel MOTTE (lavenir.net)

Solide fournée que celle du 175e chapitre de la confrérie des quarteniers de la flamiche de Dinant, chapitre dit d'hiver. Pour sa soixantième année, la confrérie accueillait douze nouveaux quarteniers d'honneur, dont la moyenne d’âge se situe aux alentours de 45 ans, et signait quatre promotions. Accueillir de nouvelles têtes, c'est toujours l'occasion pour les parrains de chambrer leur filleul. Ils ne se sont pas gênés. Même si, parfois, ils n'ont pas trop de renseignements sur les nouveaux intronisés. Ce fut le cas pour le Grand Maître Jean-Claude Warnant qui présentait au public et à ses pairs un Dinantais bien connu parce qu'on le rencontre souvent en ville, mais sans bien le connaître. Le parrain a donc dû chercher, mais en ne trouvant pas grand-chose. Même pas sur lnternet ! «N'est-ce pas Roland Aber, cuisinier de votre état?»175

Pour les autres, le travail a paru plus facile, les renseignements et anecdotes fusaient et amusaient tout le monde, com me a l'habitude. Et parfois même le Grand Bailli du Roy en l’occurrence le bourgmestre Richard Fournaux, y ajoutait des pensées ou des constats de son cru. Ainsi a Yves Bataille, un infirmier d'Evrehailles, il dit en lui posant le gorgerin autour du cou: «Vous qui êtes infirmier, vous n’auriez pas un remède contre les piqûres d’avocat? »

En remettant aussi le gorgerin au Hastiérois Pierre Dermine, que le Grand Rhétoriqueur, Marc Navet,avait bien retourné en se basant sur les deux initiales de son prénom et nom, Richard Fournaux lança: « Rassurez-vous, il vaut mieux avoir de telles initiales que de s’appeler navet » Avec malice, Marc Navet avait glissé dans son accueil de M. Dermine: «Vous aimez le bourgogne et la Bourgogne. Et quand on aime mettre sa bouche dans le premier, on aime aussi mettre ses pieds dans le deuxième », une remarque qui valait bien pour les trois quarts de l’assistance au sein de laquelle on notait la présence de deux vignerons, MM. Rocaux, d'Orches, dans les Hautes-Côtes, et Maurice, de Savigny, qui allait être intronisé.

Allumez le feu, nouvelle devise des armoiries de Ciney?

L'accueil par le même Marc Navet Cinacien d'adoption, du Cinacien pure souche Michel Rouard, a permis au Grand Rhétoriqueur d’apporter un peu de sel dans l'actualité cinacienne. Une ville où l'hôtel Deville (en toutes lettres dans le texte d’origine) n’ai jamais si bien porté son nom.

Un peu plus tard, se référant à Johnny et sa chanson Allumez le feu, il dit encore: «On pourrait croire chez vous que cette chanson est devenue la devise de vos armoiries, il faut dire qu’à Ciney, le bourgmestre se prend fréquemment pour Johnny puisqu’il est très souvent Hallyday… euh… alité!»

Se référant, lui, à une anecdote sur une aventure arrivée à M. Rouard, Richard Fournaux dit: «Tout nous oppose, vous êtes Cinacien, je suis Dinantais. Vous, vous avez repeint une cellule, moi j’ai tout repeint…sauf une cellule!»

Flamiche et Savigny

Ont aussi été intronisés, au cours de ce chapitre: Thibaut Dethise, d'Anseremme, Toni Di Renzo, de Bruxelles, Jean-François Dubois, de Wépion, Martin Laffineur, de Denée, Alain Rolin, d'Anseremme,

Aurélien Scaillet, de Houx, et Michel Voué, d'Evrehailies,

Quant à l’abbé Philippe Goffinet et à Jacques Grégoire, ils ont été faits grands officiers; Alain Lambrette et Jean-Luc Magnette ont été faits commandeurs. Tous ont dégusté flamiche et Savigny 1988 de la Cousinerie de Bourgogne, les 560 convives de la disnée qui suivait dévorant plus de 150 flamiches accompagnées de 350 flacons de Savigny Les Grands Picotins de la maison Maurice.