La confrérie royale des quarteniers de la flamiche a tenu son 163e chapitre dans les salons de l’hôtel de ville de Dinant. Elle y a accueilli sept quarteniers d’honneur qui sont MM. Laurent Gustin, un ancien roy de la flamiche, Olivier Hins, Raymond Jacquemart, Bertrand Leblanc, Jean Oudenne, Pierre Rondiat et Jacky Sohy ainsi qu’un nouveau cadet: François Scaillet. Toujours avec humour même si, au passage, il y a l’une ou l’autre égratignure verbale qui apparaissait… Le Grand Echanson aussi a livré quelques pensées à ses hôtes. Ainsi n’hésita-t-il pas à dire à Pierre Rondiat «qu’un jour un humoriste a déclaré que si les avocats portaient la robe c’est pour pouvoir mentir comme les femmes» et à Jacques Sohy: «si le vin est le lait des vieillards, raison de plus pour, étant jeune, ne boire que du lait de vaches ne mangeant que du raisin». Au cours du même chapitre, deux nouveaux grands dignitaires ont pris la robe rouge bordée de vert et fait leur entrée au Grand Conseil. Ce sont deux amateurs de Savigny et de flamiche. Luc Pigneur est lieutenant au sein du service régional de secours et courtier en assurances, il est aussi le papa de l’échevine Margaux Pigneur. Nicola Lomartire est responsable du Helpdesk au CHU Dinant-Mont Godinne. Tous deux sont issus de familles dinantaises. Ici aussi Godefroy Perot eut son mot à dire: à Luc Pigneur, il conseilla de boire avant la soif ainsi jamais elle ne lui adviendra et à Nicola Lomartire : «n’oublie jamais que quiconque a bu du bon Savigny pardonne facilement l’ivresse…»

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Au cours du même chapitre quelques quarteniers d’honneur ont été promus.4221 Grand Officier: Benoît Bayenet, Alain Besohé, Benoît Hyat et Jean-Marc Rossion. Le Grand échanson confia aux deux derniers:: beau duo. Un ingénieur pour construire et un avocat pour le défendre. On aurait dû vous consulter avant les travaux en ville… Sont devenus Commandeurs: Xavier Deflorenne, Stephan Montulet et Ernes Pire. Comme à l’habitude, les quelques centaines de personnes présentes ont fait honneur à la flamiche et au Savigny. Sans doute les participants avaient-ils en tête une autre pensée servie par M. Perot: Dieu aurait-il fait le vin si bon s’il nous défendait d’en boire? (Michel MOTTE)